Qui n'y pensaient pas




Encore une fois, en me levant j’apprends qu’il y a eu des morts en France.







A chaque fois, jusqu’à maintenant, j’avais allumé ma télé, j’avais suivi les infos.
Je m’étais repu de réseaux sociaux, à ne plus pouvoir m’en détacher.
J’avais partagée ma peine et ma douleur sur mes mêmes réseaux. En pensant que ça m’aiderait à aller mieux

Et surtout, j’avais cherché à savoir si les miens avaient été touché, de près ou de loin par ses tragédies.

Aujourd’hui, j’ai dit stop. Je ne me fais pas avoir. J’ai de la peine, toujours, mais je ne veux plus la vivre en direct.
J’ai éteint ma télé, j’ai écouté une fois les infos à la radio, et je n’ai pas été voir les réseaux sociaux.

J’étais persuadée de pouvoir me protéger un peu. Et puis en rentrant d’un bon moment passé entre amis, j’ai ouvert mon facebook, et je suis tombée sur un article du berry républicain.
Je ne pensais pas que c’était possible, que je puisse connaître quelqu’un de ce côté là du pays.

Je ne le connaissais pas vraiment, on ne s’était jamais vraiment parlé. Il était un peu plus vieux que moi, dans le même collège.
Mais je me souviens de lui : David Bonnet.
Sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Commentaires